Description
Le dessinateur qui se retrouve devant sa page blanche est comme un golfeur sur le départ du trou n° 1 ; Il ne sait jamais avec certitude où le premier coup de crayon ou le premier coup de fer va le mener.
Et si pour Jack Niklaus, le défi du golf c’est d’accepter d’être imparfait, on pourrait en dire autant du dessin. Difficile à dire en effet, laquelle de ces deux disciplines est la moins compliquée à gérer.
On connaît des milliers de raisons pour justifier un mauvais coup de golf alors que lorsqu’on rate un dessin, on peut difficilement invoquer le mauvais état du terrain, le vent capricieux ou la partie de devant qui n’avance pas.
Il reste que le principal avantage du dessinateur, c’est que lorsqu’il s’égare, il n’a pas à chercher sa mine de crayon dans les hautes herbes.
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